Le Nshima: la recette…

Le Nshima: la recette…

Mais qu’est-ce que le Nshima?!

Le Nshima est LE plat national Zambien, et apparemment traditionnel dans plusieurs pays de l’Afrique de l’Est.

En fait, le nshima désigne en réalité l’ingrédient principal de ce plat à savoir un mélange de farine de maïs avec de l’eau pour former une boule que l’on mange à la main en la mélangeant avec les autres aliments qui accompagnent le plat et que l’on peut faire varier à sa guise!

Le Zambien considère que le nshima EST le seul vrai plat qui convienne à un homme ou une femme qui travaille dur et qui recherche un repas qui “tient au corps”. Ainsi, on nous expliqua que les pâtes et le riz, c’est bien, mais si tu en manges à midi, tu as faim à 16h. Avec le nshima, tu as faim à 20h!

Il n’en fallait pas plus pour nous convaincre d’essayer. Rendez-vous fut pris avec nos colocataires Zambiens pour acheter ce qu’il faut au marché et cuisiner le soir-même.

Alors à vous tous qui mourrez d’envie de connaître la recette, la voici.

On commence par les accompagnements et on finit par le nshima.

Pour démarrer: les plants de colza dont on mange principalement les tiges et une partie des feuilles. Serrés en bouquet, ils se coupent comme des oignons de printemps pour former une salade que l’on va faire revenir à la casserole.

Puis on ajoutera au colza, la poudre de cacahuète, quelques tomates et de l’eau pour faire bouillir le tout jusqu’à réduction à moitié.

Maintenant le soja que l’on va faire tremper avant de le frire, puis d’y rajouter des oignons et des tomates. C’est le deuxième accompagnement.

Enfin, le temps du nshima! La farine de maïs s’achète en gros sac au marché puis se mélange à l’eau petit à petit en faisant bouillir le tout pour atteindre la consistance que seul un Zambien saura vous dire si elle est bonne ou non!

Et tout est alors prêt à déguster avec la technique appropriée: on mange à la main. Malaxer le nshima pour faire une boule que l’on applatit et avec laquelle on attrape les accompagnements.

Résultat = sincèrement, c’était très bon. Les enfants ont adoré et nous aussi. Miki et Elena en ont redemandé pour le lendemain. C’est dont prévu pour bientôt avec une variante de recette sur les accompagnements: des haricots Nyanyati!

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